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L’ICSFT répudie et rejette les actes et déclarations criminels du gouvernement Saoudien vis-à-vis de la République du Liban

En milieu de semaine, le ministère des affaires étrangères saoudien a demandé à ces concitoyens de quitter le Liban et/ou de ne pas s’y rendre. Cecidû, argumente le royaume saoudien, aux situations qui se mènent actuellement dans ce pays. La semaine passée, Riad a accusé Béirut d’avoir déclaré la guerre en argumentant par des suppositions montées que le Liban permet à Hezbola de réaliser des mouvements déstabilisateurs contre le royaume saoudien depuis son territoire.

D’un autre côté, le premier ministre libanais a été séquestré par le gouvernement saoudien dans un contexte de consultations demandées par l’Arabie Saoudite à Riad. Il a par la suite renoncé à son poste après avoir été menacé. Pour cacher cette acte qui viole le droit international et les droits de l’homme, les saoudiens accusent l’Iran et Hezbola de vouloir occuper le territoire libanais et de menacer l’Arabie Saoudite. Ils exigent également que le Parti de Dieu renonce au pouvoir du Liban afin d’instaurer un nouveau cabinet gouvernemental, technocratique qui exclut tous les partis politiques y inclus la Résistance Libanaise. Il faudrait rappeler à l’Arabie Saoudite que le Liban est une République indépendante et souveraine qui ne lui appartient pas. Cette dernière a, dans le cadre du droit international, la libre autonomie de gouverner sans intromission d’aucun gouvernement étranger.

L’ICSFT pense que tout ce montage de l’Arabie Saoudite ne cherche qu’à répondre aux intérêts des USA et d’Israël dans le jeu de pouvoir géostratégique de la région. En effet, le gouvernement sioniste, par le biais de son ministre du Service d’Intelligence, dit avoir « le terrain libre » après la démission du premier ministre libanais. Il ajoute en plus qu’il est temps de faire des pressions diplomatiques contre le gouvernement iranien et le Mouvement de la Résistance Islamique de l’Etat Libanais (Hezbola) auprès de l’Organisation des Nations Unies. Pour cela, il compte avec ces alliés déjà nommés.

Notre organisation est d’avis que Riad viole la résolution 375 (IV) de l’Assemblée Générale des Nations Unis qui indique dans son article n° 3 que tous les Etats se compromettent à s’inhiber d’ingérences dans les affaires internes ou externes de tiers Etats. Le gouvernement viole aussi l’article 2 de la Déclaration de Vienne et l’article 2 de la Charte des Nations Unies.

L’ICSFT déplore donc toute cette situation causée par les forces obscures qui promeuvent toujours la guerre dans la région et

  1. Exige au gouvernement saoudien de relâcher sain et sauf le Premier Ministre libanais Saad Hariri afin qu’il puisse retourner dans son pays. Maintenir Hariri avec une liberté restreinte à Riad est une attaque à la souveraineté du Liban.

  1. Demande à la communauté internationale de soutenir le gouvernement libanais afin que le ministre libanais soit relâché et puisse rentrer au Liban comme il est demandé sur le premier point.

  1. Exige au gouvernement saoudien, à Israël et aux Etats-Unis d’Amérique de ne pas se mêler des affaires internes du Liban et de ne pas créer plus de crises dans la région. Le destin du Liban ne peut être qu’entre les mains du peuple libanais et non pas dans celles de ceux qui ont des intérêts et des pratiques de guerre qui ne répondent qu’à leur propre intérêt. Et ce au péril de millions de vies innocentes.

  2. Recommande à l’Arabie Saoudite et aux autres pays avec des intérêts sinistres dans la région, de plus veiller pour les droits collectifs et individuels de leurs concitoyens dans leurs propres pays. Citoyens qui sont victimes de l’arrogance de leurs gouvernements et qui attendent d’abord à ce qu’on répond à leurs besoins par le biais de la justice sociale garantie dans les normes du droit international.