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Minga Nationale en Colombie : plus 100’000 personnes prennent les rues pour exiger le respect des accords de paix

Des communautés et autorités indigènes du pays sud-américain ont débuté la Minga (travail collectif à des fins sociales) pour la vie. Cet évènement cherche à paralyser de façon indéfinie plusieurs routes principales du pays pour exiger au gouvernement colombien de respecter les accords de La Havane signés avec les FARC et de garantir leur accomplissement.

La violence continue à marcher dans les champs du pays. Les peuples indigènes de la Colombie ont de façon indirecte accompagné le processus de paix malgré le fait de subir la violence de façon directe. Malheureusement, la violence ne cesse pas : des massacres contre des indiens colombiens et membres des communautés paysannes sont toujours effectives. Les victimaires sont dans ce cas-là, les membres de l’armée nationale et les groupes paramilitaires que le gouvernement se nie à reconnaitre.

Malgré cela, les amérindiens colombiens continuent à parier sur une paix complète, durable et stable. Les communautés affirment que la violence dont vivent les indiens ne sont pas des situations isolées comme prétend le montrer le gouvernement et divers médias nationaux et internationaux. C’est une stratégie systématique d’extermination basée sur des intérêts socioéconomiques des territoires ancestraux. Il existe là une lutte pour le pouvoir et le control de ces derniers, l’appropriation des ressources naturelles et l’exploitation et control des économies illicites tels que le trafic de drogue, l’exploitation minière illégale, la déforestation, l’écotourisme, l’exploration et exploitation des ressources naturelles entre autres.

L’ICSFT se joint à toutes ces dénonciations et,

Dénonce les massacres que les communautés minoritaires colombiennes (indiens, afro-colombiens) ainsi que les défenseurs des droits de l’homme, étudiants et paysans subissent. On retient là, le massacre de Tumaco dans le département de Nariño subit le mois d’octobre 2017.

Affirme que ces faits de violence font partie d’un projet d’extermination comparable aux procédures d’extermination hitlérienne en deuxième guerre mondiale. Ceci dans le but de répondre à des intérêts économiques des multinationales étrangères, des intérêts de politiciens corrompus, des gros cartels de drogue et groupes paramilitaires du pays.

Réfute la stratégie basée sur la promotion de la mort et la désolation qui viole et piétine la constitution colombienne et le droit international. Ces instruments, qui ne sont pas énormes, sont systématiquement violés sans importer le sort du peuple colombien.

Dénonce le non accomplissement des accords de paix conclus dans différents scénarios violant ainsi avec la confiance d’un peuple qui croit encore et toujours en un pays régné par la paix et la justice sociale.

Déplore l’incohérence du gouvernement colombien qui utilise le discourt de la paix pour privatiser les ressources premières aux prix de milliers de vies de colombiens.