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EPU 28 : L’ARGENTINE REÇOIT DES RECOMMANDATIONS DU A SES POLITIQUES EN DROITS DE L’HOMME

 

Plusieurs ont été les pays qui ont donné des recommandations au gouvernement Macri en matière des Droits de l’Homme. L’examen qui a lieu au Palais des Nations à Genève laisse à désirer les politiques du gouvernement argentin.

Arguments du gouvernement Macri

La délégation de l’Argentine présente à Genève pour son EPU a été représenté par le Secrétaire des Droits de l’Homme en Argentine, Claudio Avruj. En introduction, le fonctionnaire a postulé que le pays sud-américain est une nation ouverte qui a comme priorité politique « la promotion des droits de l’homme ». Preuve de cela, selon Avruj, est que dans les derniers 22 mois, le gouvernement Macri a reçu les rapporteurs spéciaux sur le racisme et la liberté. Le secrétaire argentin a également affirmé que les autorités argentines ont également accueilli le rapporteur spécial pour le droit de la femme de la Commission Interaméricaine des Droits de l’Homme et celui des Nations Unis.

Actuellement, disent les autorités du pays sud-américain, un plan de droits humains incluent est élevé au niveau du Président de la République pour qu’il soit approuvé. L’administration de M. Macri indique que le Secrétariat pour les Droits de l’Homme s’appellera alors « Secrétariat des Droits Humain et du Pluralisme Culturel ». Complète Avruj que de cette façon : « s’accompliront les objectifs de dialogue entre cultures étant l’argentine à l’avant-garde parmi les autres nations dans la matière ».

La gestion du Président de la République dit toujours chercher la vérité afin de ne pas mentir à ses concitoyens. Il dit également chercher le dialogue pour promouvoir le paradigme des Droits de l’Homme du gouvernement argentin et la démocratie. Mémoire, vérité et justice sont donc la devise politique avec laquelle cherche à s’identifier l’Etat selon M. Avruj.

Arguments qui s’effondrent par eux-mêmes

Le discours du cabinet Macri s’effondre tenant compte qu’il y a des cas des droits humains qui sont graves. Ceux-ci perdure dans une Argentine qui sous le gouvernement des Kirchner a connu de grandes avancées dans la matière. Au jour d’aujourd’hui, les rapports des ONG, des Nations Unies et de la CIDH montrent que dans le discours du mandat de Macri, il y aune grande quantité d’incohérences que la communauté internationale ne peut accepter et que le gouvernement ne peut cacher, même s’il le veut ainsi.

A ces effets, il est bien de donner certaines indications concernant les points énoncés :

            Droits de l’homme

            Torture

Si l’on se base sur les observations finales concernant les rapports périodiques cinq et six combinés concernant l’Argentine émis par le Comité contre la Torture des Nations Unies, nous voyons qu’il y a au moins 18 recommandations et raisons inquiétantes qui sont faites au gouvernement Macri. On remarque entre autres[1]

  • Définition et typification du délit de torture

  • Mauvais traitements dans les centres de détention

  • Violence policière

  • Conditions de réclusion

  • Mesures préventives de liberté

  • Régime d’isolation

  • Décès de personnes en détention

  • Organisme de contrôle des conditions de détention et de prévention à la torture

  • Non dévolution et détention pour des raisons migratoires

  • Violence de genre et meures de réparation

Santiago Maldonado

Le cas du jeune activiste a de quoi se faire entendre. Même s’il n’est pas encore clair ce qui s’est passé, ce qui se sait c’est que le 1 août de l’année en cours, la gendarmerie argentine a réalisé un opératif qui s’est fait remarquer par la répression étatique qu’a mené cette dernière en Province de Chubut, centre de l’Argentine[2]. Là, la communauté Pu Lof de Cushamen a récupéré une partie de son territoire ancestral disputé aussi par la Compagnie Tierras del Sur de l’entrepreneur Luciano Benetton. Cette récupération, qui s’est fait dans le cadre de l’article 75 alinéa 17, des politiques agressives du gouvernement Macri. Ainsi, la préoccupation de la population argentine, des organisations sociales, non gouvernementales et la communauté internationale a fortement été prononcée[3].

Au milieu de cette répression menée par les autorités nationales du pays sud-américain, Santiago Maldonado disparait, ce qui fait que cette dernière s’élève à la catégorie de disparition forcée. Plusieurs articles citent que la gendarmerie l’a pris direction la ville d’Esquel[4]. Depuis, il n’y a plus eu de nouvelles de lui. Ce qui est grave, c’est que la ministre de sécurité, Patricia Bullrich, le président de la république, Mauricio Macri et les autres autorités fédérales ont protégé la gendarmerie au lieu de donner des explications pour la violation des droits de l’homme où la gendarmerie est la principale signalée.

La mobilisation sociale et la répression internationale se sont fait sentir. Un peuple dans les rues argentines, la presse étrangère et nationale, les organisme nationaux et internationaux ainsi que les défenseurs des droits de l’homme ont exigé au gouvernement qu’il réponde sur la disparition de Santiago Maldonado. Tristement et par mésaventure de la famille du disparu et du peuple argentin, il a été retrouvé sans vie 80 jours après sa disparition[5].

Milagro Sala

Le 16 janvier de l’année 2016, le personnel de la police rentre sans identifier à la maison de l’activiste Tupac Amaru et membre du Parlement Sud-Américain (PARLASUR) Milagro Sala. Tout cela dans le cadre d’une manifestation pacifique au caractère purement social. Aucune présence de fonctionnaires judiciaires se trouvaient dans les lieux du fait. Le gouvernement de la Province de Jujuy a accusé Sala de s’être approprié d’une somme d’argent qui devait être utilisée pour réaliser des œuvres qui n’ont pas été exécutées. Malgré que les charges qui était imputés contre n’étaient pas de caractère pénitentiaire et malgré sa position de parlementaire, le juge a décidé d’envoyer Milagro à une prison de féminine. Le 29 janvier de la même année, le magistrat signe la libération de la militante pour la cause mentionnée, mais la renvoie à nouveau en prison pour association illicite aggravée.

Postérieurement, le fiscal général du Procureur Général pour la Violence Institutionnelle déclare que Milagro est privée de sa liberté de manière illégale. Par contre, la réaction suivante du centre pénitencier a été de déconnecter l’activiste du monde extérieur. Cela l’a mené à se déclarer en grève de faim. Les tribunaux la jugent par la suite pour des présumées menaces coercitives contre l’Ex sénateur de droite Gerardo Morales et pour dégâts aggravés. Elle est condamnée à 3 ans de prison. La Commission Interaméricaine des Droits de l’Homme (CIDH) émet suite à cela une mesure de précaution en disant que par ses conditions psychiques et physiques, Sala devait se trouver dans une prison résidentielle ou en liberté conditionnelle.

En 2017, Milagro est transportée à une maison de l’organisation Tupac Amaru qui a été saccagée et équipée d’une grande quantité de caméras, de fils barbelés et de gardes des services pénitencier nationaux. Par la suite, le douteux service médical des services pénitenciers fédéraux cherche à Sala pour l’emmener faire un contrôle de santé. Vu que personne ne l’a averti ni n’a averti les avocats de cette procédure et vu les irrégularités qui arrivent dans le pays après la disparition de Santiago Maldonado pour ne donner qu’un exemple, Milagro se nie à être emmenée. Ceci fait que l’activiste soit transférée à nouveau en prison où elle a des crises psychologiques très fortes qui la mène à plusieurs reprises à se faire des auto-lésions. Elle se voit ainsi obligée à être recontrôlée médicalement pour être reconduite à la prison d’Alto Comedero[6]. La défense de la parlementaire a demandé l’habeas corpus pour qu’elle paie sa peine à la maison, mais la justice argentine lui a nié ce droit. La CIDH a demandé des garanties pour elle vu les irrégularités du procès en demandant à la Cours Interaméricaine des Droits de l’Homme de prendre des mesures dans cette affaire. Les Nations Unies dans son Groupe de Détention Arbitraire a également réclamé la libération immédiate de l’activiste sans que celle-ci ait été prise en compte par la régence Macri[7].

… et à l’EPU ?

Le gouvernement argentin a eu la possibilité de prendre note des divers préoccupations et recommandations manifestées par les délegations gouvernementales présentes au Conseil. Pendant les presque 4 heures, les délégations se sont montrées préoccupées par la discrimination et violation des droits des peuples indiens, par la répression étatique, notablement durant les manifestations pacifiques, par les violations aux droits des activistes, aux défenseurs des droits de l’homme et des leaders sociaux, par les inégalités sociales, par le manque d’implémentation de mécanismes contre les violations des droits de la femme, pour le travail enfantin, pour la traite des personnes et pour l’inefficacité du bureau du Protecteur du Citoyen qui d’ailleurs n’a pas de Défenseur de Droits (ombudsman).

Il a été exigé au gouvernement qu’il devait destiner un budget pour irradier la pauvreté et l’inégalité estructurelle de l’Argentine. Il a également été demandé à l’Etat de plus s’investir et par tous le moyens possibles et nécessaires dans le combat contre la violence de genre, notamment contre celui de la femme. Pour cela, il a été recommandé à l’Etat de fortifier et promouvoir le Conseil National des Femmes qui dépend de la Cour Suprême de Justice.

La délégation du Venezuela s’est quant à elle unie au rapport de la Commission Contre la Torture Nations Unies. Mais ce n’est pas la seule : d’autres délégations gouvernementales l’ont fait aussi. La délégation énoncée a manifesté son inquiétude concernant la répression policière et les conditions dont vivent les prisonniers. Effectivement, l’inquiétant excès d’agglomération dans les prisons de tout le pays a été manifesté. De cette manière, il a été recommandé au président Mauricio Macri d’améliorer les conditions des prisons et qu’il fasse plus attention aux thèmes de détention arbitraire comme il est le cas de Milagro Sala.

La discrimination contre les peuples indiens et afro-descendants a aussi été un point de préoccupation du Conseil. Il y a eu des recommandations émises à la délégation argentine pour qu’elle applique de manière législative une ambiance qui permette aux communautés originaires de rester dans leurs terres sans être expulsés par des intérêts qui sont de caractère financier.

Le Conseil International pour le Soutien des Procès Justes et des Droits de l’Homme (ICSFT) se joint aux recommandations postulées au gouvernement argentin et exige le respect des droits de l’homme qui font partie des Droits Individuels et Collectifs garantis par la DUDH et la Charte des Nations Unies. L’ICSFT est convaincu que les politiques néolibérales et agressives promues par le gouvernement Macri sont loin d’être celles que le peuple argentin a besoin. Peuple qui a connu la barbarie de la dictature imposée par l’empire nord-américain et qui en a dû payer les conséquences avec du sang pour sortir de cette dernière. Les intérêts financiers sont aujourd’hui en train de mettre en danger les intérêts du peuple argentin qui conforme la Grande Patrie.