La coalition arabe tue plus 21 personnes lors d’un bombardement au Yemen
L’attaque aérienne de la coalition arabe a totalement détruit un complexe hôtélier proche du marché populaire dans la zone de Suhar. Jusqu’à présent, la majorité des victimes seraient des hommes. Il est encore difficile de savoir si la totalité de ces derniers étaient des civils ou des combattants huïtes. Il faut tenir compte que depuis 2010, ces derniers contrôlent la province de Saada qui fait frontière avec l’Arabie Saoudite.
Le conflit yéménite compte actuellement 5000 civiles tués et plus de 8'700 blessés selon le nouveau rapport du Haut-Commissariat de l’ONU pour les Droits de l’Homme. Le pays connait ainsi une catastrophe humanitaire provoquée par des attaques indiscriminées contre des lieux résidentiels, des hôpitaux, des écoles et des petites embarcations civiles de pêcheurs. La majorité des attaques sont menées par l’Arabie Saoudite soutenue par le gouvernement des Etats-Unis d’Amérique. Des groupes armés sont responsables du 67% de recrutements d’enfants de ce conflit causant la souffrance à la population civile. Il ne faut pas oublier que le conflit crée jusqu’à présent une grande sècheresse au niveau naturel, une crise alimentaire et incontrôlable sans laisser de côté la crise sanitaire du pays menée par le Collera.
Dans cette guerre, il existe un blocus naval et aérien qui traine la nation dans un profond désastre. A cela s’ajoute la présence violente d’une armée de mercenaires étrangers venus du monde entier dirigés par des militaires des Emirats Arabes Unis. Avant l’an 2000, ils étaient supervisés par le nord-américain Erik Prince, ex-directeur général de la société privée militaire Blackwater.
L’ICSFT ne peut tolérer ces actes. Il les condamne, les réfute et les répudies. Ainsi, l’organisation exige :
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Que le droit à la vie du peuple yéménite soit respecté. L’ICSFT fait référence à la Déclaration Universel des Droits de l’Homme et à son article 3 qui garantit le droit à la vie et à l’article 5 qui dit que personne ne sera soumis à des tortures ni à des actes cruels, inhumains ou dégradants.
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Que les principes fondamentaux du droit international incorporés dans la Charte des Nations Unies soient respectés. Notamment en ce qui concerne la non-ingérence des affaires internes des Etats. Nous pensons que les problèmes du Yémen concernent que les yéménites doivent être résolus par eux-mêmes de manière pacifique et démocratique.
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Que le trafic de mercenaires cesse tenant compte que cela ne bénéficie que les intérêts obscures d’une force qui ne répond en rien aux intérêts des peuples.
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Que la communauté internationale soit plus active dans la situation tragique du Yémen afin de résoudre grave crise humanitaire que vit le pays dû à cette guerre qui n’a ni queue, ni tête. Il s’agit là de travailler avec sincérité, sans manipulation médiatique dans l’intérêt d’un peuple qui n’acclame qu’une seule chose : vivre en paix.
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Que la commission indépendante d’enquête pour le Yémen entame une investigation profonde et exhaustive concernant tous les crimes causée par la coalition Arabe. Ceci dans le but de condamner ces actes et mettre un frein définitif et effectif à ces derniers.